Un certain Joseph Ballaloud, un horloger originaire de Saint Sigismond pas loin de Cluses, décida de partir à Nuremberg pour élargir ses connaissances et perfectionner son savoir-faire dans la matière. Une fois sa formation finie, il rentra au pays et ne manqua pas de transmettre son apprentissage aux locaux. C’est ainsi que la micro-industrie de l’horlogerie vit le jour dans la région et ce ne fut que le début.

La fabrication des petites pièces d’horlogerie se répandit rapidement dans la vallée et permit à sa population de subsister lors des rudes hivers. Cela dit, l’industrie horlogère locale souffrit d’un manque de qualité faute d’infrastructures. Pour pallier ce problème, le Docteur Firmin Guy créa en 1848 une école spécialisée qui deviendra par la suite l’Ecole Nationale d’Horlogerie, et ce, non seulement pour concurrencer les horlogers suisses, mais également, pour perpétuer l’autonomie économique de la Vallée.

Des projections, des expositions, dans les écoles, industries, médiathèques, salons... et la "Caravane" un mini musée ambulant avec un établi de paysan horloger qui rencontre un vif succès et donne envie de visiter le Musée d'horlogerie et du décolletage de Cluses

Le décolletage, né de l’industrie horlogère, s’est implanté dans la vallée de l’Arve à partir du XVIIIème siècle. Cette activité servait alors à dégager "le collet" de vis à l’aide de tours appropriés : c’est de cette opération de dégagement (et par la contraction avec le terme “collet”) que le décolletage tire son nom.

De nos jours, les entreprises de décolletage ne cessent de se moderniser, notamment via l’automatisation de leurs process de production, afin de continuer à fournir des pièces de qualité, qui font la spécificité et la réputation de notre expertise locale, savoir-faire particulièrement bien ancré en Haute-Savoie.